J'AURAIS SEUELEMENT AIME
J'AURAIS SEULEMENT AIME
Auteur: Michèle Varry
Compositeurs: Michèle Varry / Alain Fonte
Arrangeur: Alain Fonte
DANS TA CAGE ...
LEVE-TOI!
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:*:*:*:*:*:*:* : LEVE-TOI! *:*:*:*:*:*:*:
:*:*:*:*:*:*:* Heureux *:*:*:*:*:*:*:
:*:*:*:*:* Libre *:*:*:*:*:
:*:*:*:*:*:* Au diapason du ciel *:*:*:*:*:*:
:*:*:*:*:*:*:*:* Ces flèches d'azur *:*:*:*:*:*:*:*:
:*:*:*:*:*:*:*:*:*:* D'enthousiasme évident *:*:*:*:*:*:*:*:*:*:
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OU ES-TU?
MELO
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J'écoutais au loin la musique
J'étais là, adossée au mur
Et les photos près des boutiques
S'alignaient dans les rues obscures
Et ce soir-là était tranquille
La pluie, claquant sur le trottoir
Dans la nuit, sillonnait la ville
De lumière au-travers du soir
J'écoutais au loin la musique
Et la ville dormait déjà
Bercée de ses rêves magiques
Moi,
Je n'étais déjà plus là
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LE SILENCE
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Le silence
Est un foulard qui passe sous le vent
Que l'automne fléchit
Il est soyeux
Comme certains bonheurs éphémèrides
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Le silence a des dents
Qui mordent dans la nuit
L'or cosmique
Il abrège le parcours
Des mots inutiles
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LA MUSIQUE
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La musique qui naît, au loin, près des frontières
Où nous allons parfois, le soir, nous réfugier
La musique qui joue, le matin, dans les verres
Des manutentionnaires qui boivent leur café
La musique du temps qui nous jette sa voile
Quand on se voit tout seul, certains matins blafards
Et la musique blanche des radios qui dévoilent
Le secret créateur dans un vaste brouillard
La musique sereine que l'on se chante en choeur
Dans les bus de banlieue, sous le bruit des pavés
La musique champêtre que l'on a sur le coeur
Qu'on voudrait bien entendre et qu'on voudrait donner
La musique qui masque le poids du quotidien
Et celle de nos rêves, illusions partagées
Avec les mots d'amour qui s'exhalent si bien
Entre les draps du lit, au petit déjeuner
La musique à trottoir, la musique à boutique
Celle qu'on apprend par coeur au centre commercial
La musique au soleil sur les plages toniques
Et qui bronze, et qui gueule à grands coups de cymbales ...
La musique du vent qu'on entend quand on s'aime
Sur les ponts courants d'air, y penses-tu parfois?
Moi, je voudrais qu'elle flirte avec les HLM
Qu'elle prenne l'ascenseur pour aller jusqu'à toi!
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GRANDES VILLES
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les mêmes visages éphémères
La même nuit où les murailles se sont tues
Avec le frisson des forêts
Près de la ligne comète
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Les mêmes mains
Corollées d'opales à l'orée du corail
Comme des chevelures dans l'univers diffus
Cependant, dans la pénombre,
Des silhouettes se glissent sous des draps rudes
Ils ignorent ce que l'aube rédige
Au mépris des échos
Qui jaillissent sans cesse
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